Deux bonnes, deux soeurs, Claire et Solange, tissent une machination contre l’amant de leur maîtresse, Monsieur. Celui-ci est emprisonné mais rapidement libéré. Claire et Solange craignant alors d’être démasquées décident soudain d’empoisonner leur maîtresse…
Les faits, l’histoire, le contexte sont par magie transmués par Genet en un chant créateur universel autant qu’en une partie de poker menteur où les comédiennes sont appelées à devenir ses complices…
Les Bonnes, c’est aussi les enfants que nous avons été et qui tous ont joué à se travestir. Ce travestissement, cette transformation, c’est bien la première chose que le théâtre nous permet.
“Ces bonnes sont des monstres comme nous mêmes quand nous nous rêvons ceci ou cela.” Jean Genet.