Phénix Festival : Focus sur la mise en scène de Ciro Cesarano, metteur en scène de « L’homme et le Pêcheur »

par | 17 Mai 2023

Dans le cadre du Phénix Festival, Ciro Cesarano, co-auteur, interprète et metteur en scène du spectacle L’homme et le Pêcheur, nous a gratifié d’un bel entretien autour de sa création. Plébiscitée par l’édition 2023 du Phénix, elle sera à l’affiche du théâtre de l’Opprimé les 2 et 3 juin à 19h et le 4 juin à 17h. Découvrez les dessous de sa mise en scène !

Quelle est la genèse du projet ?
A l’origine, il s’agissait d’un texte écrit par Jean-Marc Catella. Il est venu nous le proposer à Fabio Gorgolini et à moi-même. Nous avons tout de suite travailler dessus sur ce canevas. Nous l’avons enrichi et nous lui avons donné une forme aboutie.

Comment vous est apparue la mise en scène ?
La mise en scène m’a paru simple. Sans beaucoup d’artifices. Pour moi, le jeu est important. Il y a lieu de lui conférer toujours beaucoup plus d’espace. Ce spectacle parle à tout le monde. Ce texte est vraiment beau et assez surréaliste. J’essaye de l’amener vers une forme réaliste pour en faire ressortir le côté absurde.  

Quels ont été les problèmes rencontrés ?
Il y en a toujours. Mais je dirai que nous sommes attelés au travail un peu tard. Ainsi, une course contre la montre s’est engagée avec tous les problèmes de logistique que cela comporte.

 Quelles ont été les libertés que vous vous êtes donnée ?
En étant co-auteur, tout était clair. On a conservé une fidélité para rapport au texte. 
 
Comment s’est déroulée la direction d’acteur ?
 Je connais Paolo Crocco depuis longtemps. De ce fiat, nous avons un langage commun. On cherche les mêmes choses. On a une telle complicité qu’on se comprend très vite.
 
Un mot pour définir votre mise en scène ?
 Simple et fidèle au texte.
 
Avez-vous un souvenir marquant à nous partager ?
Les répétitions ont été traversés par des fous-rires, des moments d’émotions et de stress. Mais pour relater un fait en particulier, je n’en ai malheureusement pas.
 

Propos recueillis par Laurent Schteiner

 

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