Christophe Pellet est l’auteur d’une quinzaine de pièces éditées chez l’Arche. A la rentrée dernière, il nous avait gratifiés avec « Seul le feu » d’un texte qui s’apparentait plus à une nouvelle qu’à une pièce de théâtre. Dans ce nouvel opus « Les Disparitions » Christophe Pellet renoue avec une forme théâtrale plus classique mais continue d’aborder les thèmes qui lui sont chers.


« Les Disparitions » entraîne le lecteur dans un monde en évolution, en recherche, une société où l’image n’a plus la même importance. Les écrans n’existent plus, et ainsi un vrai rapport à l’autre devient possible. Christophe Pellet révolutionne le dialogue amoureux au travers de ces êtres qui n’arrivent plus à rester ancrés dans cette nouvelle réalité. Comme dans « Seul le feu », il nous questionne  sur la place de l’image, la subjectivité de la beauté et maltraite ses personnages contemplatifs en les forçant à agir sur leur sort.

« Dimitri. C’est ce que tu recherches avec Wilbur : la beauté ?
Audrey. Considère les êtres humains comme des paysages. Fais des voyages avec eux, des traversées : que chaque être humain soit pour toi une terre inconnue. »


« De passage, endormi » dans un format plus court nous parle de rencontres, la découverte d’une nouvelle ville et  parallèlement l’appréhension de ses habitants et de leurs codes. Décortiquant les mécanismes de la quête de l’amant, Christophe Pellet s’amuse à faire errer ses personnages d’un rendez-vous à un autre.

« Vous n’êtes qu’un reflet : le reflet d’une époque qui est la nôtre et à laquelle il vous est impossible d’échapper. »

Audrey Jean

« Les Disparitions » de Christophe Pellet
suivi de « De passage, endormi »

ISBN 978 2 85181 765 5

11,75€

L’Arche Editeur

86 rue Bonaparte
75006 Paris

http://www.arche-editeur.com/ 

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